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Les Sirènes de GAO : Afrique, après 60 ans d’indépendance

Mouhamadou Mounirou SY lance son essai au Musée des Civilisations Noires

« Les sirènes de Gao : l’Afrique, après 60 ans d’indépendance » est le titre de l’essai que vient de publier le Docteur en droit public Mounirou SY qui a choisi, une semaine après le journaliste Mamoudou Ibra Kane, le cadre du Musée des Civilisations noires pour la cérémonie de lancement, le samedi 29 mai 2021 à 17 h

Pour l’auteur – ancien Directeur Général du bureau Sénégalais du droit d’auteur (BSDA) –          « …le dessein des pages qui vont suivre cherche à révéler, après 60 ans d’indépendance de nos pays, un sentiment qui balance entre espoir et dégout, sourire et tristesse, sursaut d’orgueil et abandon, amnistie et révolte… ».

Ce qui importe pour ce Conseiller spécial du Chef de l’État est que « l’Afrique de 2020 a finalement compris : elle est face à son destin, désireuse de brasser, contre vents et marrées, pour crier haut et fort le rôle qu’elle joue et qu’elle jouera dans le jeu du monde même si on prétend qu’elle s’effondre, quelle se meurt. Loin d’un immobilisme stérile, elle effectue, à l’instar d’un avion prêt à décoller, une rotation sur elle-même, pour prendre la bonne direction de l’envol« .

Et ce n’est donc pas le fait du hasard si le Musée des Civilisations noires a été choisi eut égard aux thèmes abordés dans l’essai.

En effet, le Maitre de conférences à l’Université Iba Der THIAM de Thiès aborde, tour à tour,  « la question du  racisme, le peuplement de l’humanité par le Noir, l’Afrique comme berceau de la civilisation de l’humanité avec la formation de tous les savants grecs en Egypte noire, la responsabilité de l’Occident dans le grand retard de l’Afrique avec la complicité de certains Africains, le Panafricanisme avorté, la souveraineté monétaire, l’engagement politique des jeunes, le sort des femmes et une Afrique nouvelle, porteuse d’espoir ».

Ainsi, pour Mounirou SY : « Tout est processus, un mouvement vers. Dans cette mobilité dynamique, la jeunesse doit être la locomotive. Pas n’importe quelle jeunesse mais celle-là qui est bien formée, bien outillée et donc compétente pour relever les innombrables défis africains. Cette jeunesse se doit d’être conquérante. Elle doit être le centre de tous les programmes de relance et d’émergence. Cette urgence et la nécessité de centralité semblent être comprises par le Ghana de John Jerry RAWLINGS à Nana AKUFO-ADDO, le Rwanda de Paul KAGAME, le Sénégal de Macky SALL, le Niger de Mahamadou ISSOUFOU, l’Île Maurice de Barlen VYAPOORY, les Seychelles de Wavel RAMKALAWAN et le Maroc du Roi Mouhamed VI« .

L’ambition de ce livre est donc d’anticiper sur la nécessaire métamorphose d’un continent nouveau sécrété par une société de conscience désireuse de science.

En cela, l’Afrique pourra accoucher d’un système original, issu d’un héritage originel depuis la Charte du Mandé et la Révolution du Fouta-Tooro, en marge de celui colonial, mais adapté au contexte et aux exigences du moment.