18 octobre 2022

“Kalidou Sy, retour au pays natal”, hommage posthume

Le Musée des Civilsations noires a abrité, du 14 au 15 octobre 2022, une cérémonie d’hommage à l’artiste-peintre sénégalais qui a séjourné longtemps à Bloomington (Indiana USA). Une projection du film “ It’s my Man”, réalisé par le talentueux cinéaste Joseph Gaï Ramaka et naré de façon admirable par Eileen Julien Sy, la veuve de l’artiste, a été proposée au public. Que d’émotions dans ce film-flash back poétique sur les espaces de vie et de travail de Kalilou Sy à travers plusieurs frontières géographiques, professionnelles et créatives ! Un collogue modéré par le journaliste-critique d’art Massamba Mbaye a reçu les communications d’éminents professeurs d’université dont Joanna Grabski, Mohamed Mbodj, Mamadou Diouf, l’artiste-plasticien Viyé Diba et le journaliste-critique d’art Baba Diop. Des témoignages inédits ont été livrés par ces intellectuels et les amis de Kalidou Sy et son travail artistique revisité. Il a été rappellé que Kalidou Sy s’était engagé à explorer les ressources conceptuelles, visuelles et matérielles qu’il avait rencontrées en traversant et en circulant à l’intérieur d’un domaine fixe. Dans la mesure où ces oeuvres suggèrent l’attitude de l’artiste envers les endroits qu’il avait habités, elles révèlent aussi son appréciation de plus en plus approfondie des techniques et des ressources de sa terre natale, l’Afrique. Après ces échanges, le public a assisté au vernissage de l’exposition dont les tableaux ont été créés essentiellement lors de son séjour aux USA (1997- 2005). Ses travaux ont notamment porté sur la série bògòlanfini-« mudcloth » en langue Bamana–tissu en coton tissé, peint et teint à la main, fabriqué à partir de matériaux naturels, tel que la boue fermentée. Kalidou Sy, qui se définissait comme “artiste-chercheur”, avait souvent exprimé le vœu d’exposer ses travaux à Dakar, où pendant seize ans, il a enseigné et dirigé l’École Nationale des Beaux Arts et l’École Normale Supérieure de l’Education Artistique. Et c’est au moment où il préparait sa première exposition au Sénégal qu’il mourut en septembre 2005 à Dakar. C’est pourquoi, sa veuve, Eileen Julien Sy, le Collectif d’Amis de Kalidou Sy, Gorée Island Cinéma, ont organisé, avec le soutien du Musée des Civilisations noires, une exposition et un colloque sur son travail, du 14-15 octobre 2022. Le titre de cet hommage : « Kalidou Sy, Retour au pays natal » prend alors tout son sens. Cette exposition au MCN est ouverte au public jusqu’au 5 novembre 2022.

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Picasso à Dakar, 1972-2022

Un demi-siècle après la présentation de son travail au Musée dynamique, Picasso revient aujourd’hui à Dakar, au Musée des Civilisations noires, à travers une exposition inédite par son contenu, son ampleur et sa résonance historique : « Picasso à Dakar, 1972-2022».
Engagé dès 2016 par le Musée national Picasso-Paris, le projet est issu de l’engagement fort de l’établissement en faveur de la diffusion large de l’œuvre de Picasso et de relectures sans cesse renouvelées autour de sa réception. Il a rapidement reçu l’appui du musée du quai Branly – Jacques Chirac car cette opération de collaboration culturelle internationale répond pleinement à la politique que mène actuellement l’établissement pour favoriser la circulation des œuvres d’art en Afrique. Le projet a mûri cinq années durant afin que cette exposition exceptionnelle puisse trouver au Musée des Civilisations noires un écrin parfait.
Cette manifestation est donc le fruit d’une collaboration inédite et exemplaire entre quatre musées, à l’articulation de l’Afrique et de l’Europe, entre Dakar et Paris. Avec leurs héritages propres, leurs collections et leurs responsabilités présentes, le musée des Civilisations noires, le musée Théodore Monod d’art africain, le musée national Picasso-Paris et le musée du quai Branly – Jacques Chirac ont souhaité partager un projet où l’histoire de l’art s’écrit en partage autour d’œuvres, de connaissances et d’idées mises en commun.

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Maintenant l’Afrique

Maintenant l’Afrique rompt avec les entraves de l’unicentricité d’un art contemporain et invite à se démarquer de son ontologie, pour aller vers des pratiques dépassant la légitimation des structures exogènes, afin de défier encore une fois leurs limites. Ici, il est question d’un cadre conceptuel d’incarnation au sein duquel le créateur devient un médiateur servant à canaliser l’abondante énergie provenant des contemporanéités africaines. Le défi que pose Maintenant l’Afrique face aux limites des discours périmés trouve un écho dans la dénonciation de cette vision erronée d’une hégémonie intellectuelle qui se veut l’idéal du XXIe siècle.

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PRETE-MOI TON REVE LA COLLECTION PANAFRICAINE

Prête-moi ton rêve remarquablement conçue à Casablanca par la Fondation pour le Développement de la Culture contemporaine africaine trouve tout naturellement sa place au MCN qui sera la première étape d’une itinérance qui contribuera à promouvoir davantage la production contemporaine africaine. Elle sera naturellement en dialogue avec les Grandes œuvres de la Biennale de Dakar qui a servi de révélateur à plusieurs artistes qui ont participé à l’exposition Prête-moi ton Rêve de Casablanca.

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L’Appropriation des Religions Abrahamiques

Parmi les influences extérieures que les sociétés africaines ont eu à subir au cours de leur évolution et qui ont profondément marqué leur destin, l’Islam n’en est pas la moindre de par son idéologie et ses institutions. Le Darussalam, le royaume de la paix, se superpose à l’Empire colonial. Ici, l’Islam est soufi—Islam des sectes et des confréries —un effort pour dépasser le formalisme et prévenir la décadence qui menace la foi, par un développement spirituel, un approfondissement de la vie intérieure.

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LE DIALOGUE DES MASQUES

L’objectif c’est de faire dialoguer des masques africains, européens, asiatiques, pré-colombiens et afro-brésiliens. L’idée principale est qu’ils transmettent différemment le même message ; « l’unité dans la diversité » dont notre monde a si grandement besoin.
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L’ecole de Dakar

Constituée de 170 tableaux de 18 artistes, la Collection Barbier est un des ensembles les plus importants de cette période de l’art contemporain du Sénégal, période qui s’identifie à la naissance d’une histoire de l’art connue comme « L’Ecole De Dakar », qui se situe entre les années 1965 et 1985. Jean Henry Barbier, français résident au Sénégal depuis 1948, décide en 2009 de retourner prendre sa retraite en France. Il emmène avec lui plus de deux-cent cinquante œuvres qu’il avait acquis auprès des artistes sénégalais. Quelques années plus tard, Barbier décide de faire revenir à Dakar ses œuvres et les confie à la Société Eiffage, convaincu de l’engagement d’Eiffage dans l’art et la culture, du sérieux dont l’entreprise fera montre dans la gestion des œuvres données. Son geste constitue un exemple de « restitution privée », un des premiers actes réfléchi de faire revenir des œuvres, pourtant légalement acquises, dans le lieu de leur création.

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Émergence de la campagne chinoise

Le Musée des Civilisations Noires et l’Université des Beaux-arts de Shanghai ont organisé conjointement le vernissage de l’exposition L’ÉMERGENCE DE LA CAMPAGNE CHINOISE_. Cet événement à vu la présence de M. Abdoulaye Diop, Ministre de la Culture et de la Communication, de S. E. M. Zhang Xun, Ambassadeur de la République Populaire de la Chine ainsi que de nombreuses autres personnalités.

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Les tissus de notre societé

Dès 5000 avant l’ère commune, les anciens Égyptiens ont commencé à cultiver et à tisser le lin. Une vieille poterie trouvée à Badari montre une représentation d’un métier à tisser datant de cette période, tandis qu’une image de la 12e dynastie de la tombe de Khnumhotep montre des tisserands utilisant un métier horizontal (vers 2400 avant l’ère commune. Les Nubiens avaient une industrie textile florissante, attestée par les images des pyramides de Méroé, celles de la grande reine Amanishakheto, ainsi que du pharaon Piye.
Plus tard avec l’épanouissement de plusieurs autres civilisations africaines, le coton est devenu un tissu plus communément utilisé.

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Femmes noires et production de savoirs

Les femmes noires ont apporté une contribution significative à l’éducation, à l’épanouissement et à l’avancement de leurs sociétés sur le continent et dans la diaspora. Elles ont participé aux combats anticoloniaux en tant que syndicalistes, leaders politiques et militantes aux plus hauts niveaux. Elles ont combattu dans des mouvements de libération aux côtés des hommes en tant que stratèges. Elles ont pris la direction des combats quand c’était nécessaire. Dans le monde contemporain, les femmes noires continuent de faire preuve de leadership politique et intellectuel et d’affirmer leur autonomie sociale et culturelle.

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